Chihiro Hiwahari [FINI] avouez qu'il est pas mal^^

Histoire:


Lorsque Chihiro est née, elle n’était pas seule. Son double, une autre petite fille prenait place dans sa famille.Yuuna. Jumelles, c’est ce qu’elles étaient. Nées ensembles, élevées ensembles. Une belle histoire. Yuuna et Chihiro avaient beau être jumelles, elles n’en restaient pas moins différentes. D’un côté, il y avait Chihiro, petite fille frêle, souriante, plutôt moyenne et irradiant de beauté. De l’autre, Yuuna, cette enfant, bien qu’elle est le
même visage que sa soeur, n’avait pas la grâce de sa soeur. Par contre, c’était un génie. Parfaite dans toute les matière, gentille, forte, innovatrice. Yuuna passait son temps à protéger Chihiro, plus fragile sur le plan psychologique.

Yuuna et Chihiro étaient nées dans une famille de Elevens. Les anciens habitants d’un pays appelé Japon. Bien que son grand père (sa grand mère est décédée pendant la guerre) soit ancré dans les anciennes coutumes de l’Area 11, Ses parents, eux, étaient fidèle à Britannia. Ils avaient un certains niveau de vie, supérieur au autre
Britanniens, puisque sont père mettait sa science au service de l’Empire. Mais c’était une façade, puisque cette science venait d’une enfant du nom de Yuuna, le petit génie des Hiwahari. Grâce à cette enfant, les Hiwahari avaient ce qu’ils désiraient, de l’argent. Ils étaient cependant haït par les Elevens qui voyait la dévotion de la famille comme une trahison, ne supportant pas qu’une enfant de génie comme Yuuna serve l’Empire.

*Yuuna, Yuuna, Yuuna, toujours Yuuna. Et moi ? Pourquoi Yuuna ? Pourquoi pas moi, qu’ai-je fait de mal ? Pourquoi juste Yuuna ?*

Car même si la famille était soudée, il n’en restait pas moins que Yuuna était au centre de l’attention, cette enfant prodige ne manquait de rien. Face à sa, une petite fille fragile et faible gisait comme un poteau, comme un accessoire de Yuuna.

« - Ne serait ce pas Yuuna, l’enfant prodige des Hiwahari ?
- Non, regarde bien, elle n’a pas le même regard, elle lui ressemble, mais ce n’est pas elle…
- Qui est ce alors ?
- Sa jumelle, la jeune Chihiro, mais elle n’est rien en comparaison avec sa soeur…

*Yuuna, Yuuna, Yuuna, toujours Yuuna. Et moi ? Pourquoi Yuuna ? Pourquoi pas moi, qu’ai-je fait de mal ? Pourquoi juste Yuuna ?*

Chihiro n’existait plus, finit le temps de l’entante merveilleuse entre deux adorables jumelles qu’on prenait plaisir à distinguer en se trompant, ça finissait par des rires et des évidences : « Mais oui, regarde, Chihiro à un sourire tellement radieux et Yuuna un air si obstiné. »

Maintenant, depuis qu’on savait qu’elle était un génie, il n’y avait plus de Yuuna. Combien de fois ses parentsl’oubliait devant de portail de l’école. Combien de fois ses parents emmenait Yuuna au zoo, au cinéma en laissant Chihiro avec les infirmières. Combien de fois Chihiro voyait son anniversaire tourner autour de l’enfant prodige couverte de cadeau, alors qu’elle le passait dans la cuisine à faire les gâteaux.

*Yuuna, Yuuna, Yuuna, toujours Yuuna. Et moi ? Pourquoi Yuuna ? Pourquoi pas moi, qu’ai-je fait de mal ? Pourquoi juste Yuuna ?*

Chihiro n’en pouvait plus, plus les années passaient, plus Yuuna apprenait à se servir de son génie, plus Chihiro s’effaçait dans l’ombre de sa soeur. Puis arriva enfin le jour qui sonna la fin de Chihiro.

Chihiro avait 5 ans, elle était encore relativement jeune. Encore une fois, Yuuna passait la soirée à raconter les excursions de la journée avec ses parents. Face à cela, Chihiro ne pouvait rien faire. Elle s’efforçait de paraître gaie. En se disant que c’était normale, il fallait que Yuuna apprenne des choses car elle était un génie. Parfois, Yuuna demandait : « Pourquoi tu ne viens jamais ? ». Sa soeur, qui n’osait pas dire du mal de ses parents,
répondait : « Tu sais bien, je devais aller voir le docteur, car j’ai fait une rechute. » Et à sa soeur d’ajouter : « Quand je serais enfin un super génie, je te soignerais de tout mon savoir ». Chihiro acquiesçait tout en sachant que ce jour ne viendrait probablement jamais.

Lorsque les enfants finissaient le résumé du jour, elles se couchaient dans les rires et rêvaient. Ce jour là, Chihiro avait un rhume qui avait empiré. Alerté par les pleurs mêlé au éternuement, les parents accoururent. Mais en vain, lorsqu’ils entrèrent dans la chambre, ils prirent Yuuna et l’emmenèrent chez le médecin, pendant ce temps, Chihiro s’étouffait sur son matelas. Sa vie, elle la doit à une domestique qui s’occupait d’elle plus que ses parents.

A partir de là, ce fut la fin de la bonne entante. Chihiro boudait sa soeur, ses parents, tout le monde, devenait hargneuse se vantait ouvertement de sa beauté. Du fait que Yuuna avait beau être la plus intelligente, elle ne l’égalait pas en terme de beauté. Ca finissait toujours par le renvoi de Chihiro dans les pleurs. Mais Chihiro ne disposait que de sa beauté pour égaler sa soeur. Chaque jour, elle se regardait dans un miroir, se comparait à sa
soeur.

Elle grandit dans cette idée, qu’elle était la plus belle. Ce n’était en fait que le moyen de se donner une existence. Yuuna, elle, ne comprenait pas pourquoi sa soeur agissait ainsi. Pourtant, ses parents étaient bons. Elle pensait qu’ils en faisait autant pour Chihiro. Mais un jour, elle finit par comprendre. Elle trouva sous le matelas de sa
soeur un cahier, dessus, tous les sentiments que Chihiro avait eut, subi. Toutes ses craintes, tous ses désirs. Tous.
Elles avait 10 ans. Et Yuuna compris bien des choses. Pour la première fois de sa vie, elle compris que sa soeur n’était pas malade, mais qu’elle même, Yuuna Hiwahari, était le mal être de sa soeur. Un choc quand on sait combien Yuuna espérait pouvoir sauver sa soeur.

Pendant se temps, Chihiro aspirait à être parfaite, meilleure que sa soeur. Si elle ne pouvait pas la battre sur le plan intellectuel, elle la battrait sous tous les autres plans, qu’importe le prix. Elle commença le tir à l’arc 6 ans. Elle avait pris connaissance de cet art grâce au livre d’histoire, et grâce à son grand père, il lui racontait énormément d’histoire sur le Japon, l’ancien Area 11. A cette époque, elle était contre l'Empire, le fait qu’il domine les Japonais n’était qu’un prétexte, en réalité, elle était contre sa soeur. Cet art, le Kyudo, son grand père le pratiquait. Il avait gardé son arc bien à l’abri, et Chihiro en pris possession le jour de ses 6 ans, dans le plus grand des secrets. Tantôt avec son grand père, tantôt avec la domestique qui lui avait sauvé la vie.

Cette jeune femme, Eleven, comme les Hiwahari, servait la famille avec deux autre Elevens. Son nom était Sumire. Bien qu’elle soit timide, elle noua une amitié avec Chihiro, jouant le rôle des parents, secondée par le grand père de l’enfant. Sumire passait beaucoup de temps auprès de cet enfant, elle jouera, plus tard, un rôle décisif.

Chihiro avait maintenant 10, cela faisait 4 ans qu’elle se battait pour devenir l’enfant parfait. Elle y était presque,elle maîtrisait 4 langues (le Japonais, l’anglais, le français et le chinois), était sans doute la plus belle jeune fille du voisinage, était une bête en Kyudo. Au même moment, sa jumelle découvrait la triste vérité.

Chihiro et Yuuna ne s’étaient pas parlée, et s’étaient évitée pendant ces 4 années. Mais Yuuna brisa le silence en allant à la rencontre de sa soeur. Quelle a été la frayeur de celle ci quand Yuuna lui annonça qu’elle connaissait la vérité. Chihiro ne voulu pas la croire et s’exila chez son grand père pendant de nombreux mois.

Puis Sumire arriva, elle apportait un message de Yuuna. Celle ci proposait à sa soeur de s’enfuir, laissant leurs parents derrière. Il était convenu que Sumire et le grand père les accompagne. Après plusieurs protestations, Chihiro accepta. Le lieu de rendez-vous était chez le grand père. Comme Chihiro habitait chez lui, elle ne faisait qu’attendre sa soeur et Sumire. Elle avait alors 11 ans. Comme, Sumire et Yuuna n’arrivait pas, Chihiro décida
de partir à leur rencontre.

Chihiro courrait vite sur la voie, elle ne les avait pas encore croisée. Pourtant, elle était en face de sa maison. La peur s’empara d’elle. Elle tourna autour de la maison pendant un bon quart d’heure sans trace de sa soeur, ni de son amie. Il était près de 23h et elle était folle d’inquiétude quand elle entendit un bruit dans son dos. Elle se retourna vers la personne mais failli crier en se rendant compte que ce n’était pas une femme, mais un homme. D’ailleurs, il n’était pas seul, puisque, pendant qu’elle regardait l’homme, elle était tirée vers l’arrière et assommée.

Lorsqu’elle se réveilla, ce fut les voix de Sumire et de Yuuna qui l’accueillir. Celles-ci étaient à ses côtés, ligotées. Tiens, elle aussi. Elle comprenait pas trop, mais on lui expliqua bien assez tôt dans quel pétrin elle s’était fourré. Kidnappées. Elles avaient été kidnappées. Chihiro n’en croyait pas ses yeux. Ce genre de chose n’arrive que dans les films. Elle voulut protester, mais un des hommes lui fit rapidement comprendre dans qu’elle situation elle se trouvait. Yuuna. Encore une fois, Yuuna. C’est à cause de sa soeur qu’elles avaient été
kidnappé. Pour son génie. Chihiro sentait sa haine remonter. Elle ne pourrait donc jamais battre sa soeur. Elle, on ne la kidnappe pas, on ne kidnappe pas des gens pour elle. Au final, Chihiro se sentait si piteuse…

Des terroristes, des partisans dans l’indépendance de l’Area 11. Ceux-ci étaient passé au niveau supérieur en kidnappant Yuuna le génie. Ainsi, si elle acceptait de coopérer, ils auraient sa science. Et pour être sûr de sa loyauté, il avait pris soin de kidnapper la soeur et son accompagnatrice. Là, elles étaient mal. Chihiro ne savait pas depuis combien de temps elle était ici. Tous ce qu’elle sait, c’est que Yuuna est encore au centre de tout. Qu’elle frustration quand on à passé 6 ans de sa vie à apprendre pour que dalle. Yuuna était plus mal encore que sa soeur. Elle était la cause de leur kidnapping. C’est dur à digérer, surtout, quand, en face de vous, il y a une fille qui vous haït parce que vous êtes la cause. Les relations qu’avaient les deux soeurs s’étaient donc bien détériorée.

Sumire, la jeune suivante voyait cela d’un mauvais oeil. De plus, il fallait qu’elle protège les filles de ses maîtres. Sale affaire. Ici, il n’y avait aucune notion du temps, mais Yuuna était privilégiée, encore une fois. Sumire sentait que son amie, Chihiro, était au seuil des larmes. Elle tenta donc de réconforter celle-ci. Mais elle n’eut pas le temps car un des hommes s’approcha d’elles. Il saisit Chihiro par le bras et commença à l’emmener, malgré les protestations de l’enfant. Il était clair qu’il ne l’emmenait pas pour faire une balade. En effet, Yuuna refusait toute coopération, il fallait donc lui donner des arguments, d’où l’utilité de la soeur. Chihiro était en pleurs, déjà qu’être prisonnier à 11 ans c’est pas super, mais quand on sait ce qui nous attends au bout du couloir, y de quoi péter les plombs. Sumire usa de ses forces pour tenter de protéger l’enfant. On ne sait comment, mais elle réussit à briser ses liens et se jeta sur l’homme. Celui lâcha Chihiro qui tomba au sol. La suite était confuse. Un combat, un coup de feu, Sumire qui tombait sur le sol. Le liquide brillant et rouge qui s’étalait sur le sol… Chihiro avait bien vite compris ce qui s’était produit. On avait tiré sur Sumire, qui venait de mourir. C’était le pompon. Chihiro péta une nouvelle fois les plombs. Elle criait si fort que ses cris alertèrent le reste de la troupe qui accoururent, admirant ainsi le triste spectacle qui les attendait.

Ils commencèrent à s’énerver. Mais Chihiro ne comprenait plus ce qu’il disait, elle était complètement dans les vapes. Là encore, quelques chose se produit. Le sol, il tremblait. Les murs, ils se fissuraient. Les hommes, ils s’enfuyaient. Chihiro n’avait saisi qu’un seul mot, mais il suffit à la sortir de sa torpeur. « Nightmare ». Les Britanniens, ils étaient venues les sauver. Non. Ils étaient venu sauver Yuuna. Pas Chihiro ? une fois encore,
l’enfant maudit sa soeur et elle même.

Les hommes avaient déserté les lieux, il ne restait plus qu’un cadavre et deux enfants. Les Nightmares arrivèrent. Mais ce ne se fut pas sans dégâts. Le plafond s’effondra sur les enfants. Chihiro s’attendait à recevoir un choc.

Mais elle ne sentit rien.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, le visage de sa soeur, ce joli visage. Car il paraissait plus beau de près. Oui, sa soeur était bien plus belle qu’elle. Mais, son expression. Elle semblait heureuse. Elle avait les yeux clos. Elle était morte. Deux fois. Comme si une ne suffisait pas. Non, deux. Les deux personnes qu’elle aimait le plus au monde. C’en était trop. Chihiro tomba dans les pommes, mais elle eut juste les temps d’apercevoir une de ces
machines dont le nom fat frémir, puis un visage, puis deux, et bientôt, on vint la dégager les ruines que formait l’ancienne planque de ses ravisseurs.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux. La première personne qu’elle vit était un Britanniens, une Britanniene plutôt. Une femme très belle. Une de ces femmes que tous les enfants rêves d’égaler un jour. Elle semblait si sûre d’elle. Chihiro n’avait d’yeux que pour cette femme.

Vient une suite d’événement dans l’hôpital durant lequel on l’interrogea sur ses ravisseurs que c’était il passé. Pourquoi deux mort, etc. Ca, s’était pas trop dure. Et puis, petit à petit, une admiration pour les Britanniens prit place dans l’esprit de l’enfant. Le voilà, l’idéal auquel elle aspirait, les Britanniens. Elle qui autrefois voulait l’indépendance de l’Area 11, ce qui venait de lui arriver changea totalement ses opinions. Britanniens, voilà ce qu’elle serait.

Puis vint le jour des retrouvailles avec ses parents. Il était évident qu’ils chercheraient à utiliser leur fille restante comme ils l’avait fait pour la défunte. Tant mieux d’ailleurs, car la nouvelle Chihiro possédait une nouvelle pensée. Sûre d’elle, la mort de sa soeur lui enlevait un obstacle. L’unique jusqu’à présent. Elle s’en réjouissait.
Cela plaisait aux parents. Chihiro n’était plus la même. Elle portait fière ses idées, était prête à tous pour ses sauveurs, savait tirer à l’arc (quand même ^^) et elle n’avait plus de Yuuna pour le barrer la route. Elle, il n’y avait plus qu’elle, elle était la plus intelligente, la plus belle,la plus forte. Juste elle.